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Qualité et économie
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Notre but est également de présenter, dans une situation conjoncturelle difficile, un outil de soins efficace, utile, rentable et autonome sur le plan financier. Il en va de la crédibilité et de la longévité de notre action soignante indépendante. Ceci notamment face à des arguments économiques qui contiennent des risques potentiels de dérives vers un appauvrissement de l'offre en soins.
Nous démontrons ici que la qualité de nos soins s'allie à une participation non négligeable aux économies des coûts de la santé.
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Depuis janvier 2012, la définition des soins de l'article 7 OPAS s'est étoffé d'une nouvelle rubrique (a3). Nous sommes extrêmement satisfait de cette dernière, car elle permet enfin d'authentifier un travail qui faisait déjà largement partie de nos prestations et ce, dès le début de nos activités.
Cette rubrique prévoit la coordination des mesures et dispositions par des infirmières et infirmiers spécialisés en lien avec des complications dans des situations de soins complexes et instables.
La coordination des mesures d’aide et de thérapie a toujours fait partie de nos préoccupations. Nous intervenons fréquemment dans des situations de soins complexes incluant plusieurs autres professionnels, chacun avec sa spécificité. Il nous parait évident que de coordonner toutes ces interventions, en collaboration avec le patient, est un gage d’efficacité et d’économicité incontournable. Pourtant ce n’est pas un rôle facile et il est rarement assumé spontanément par les intervenants.
Dans notre politique de soins, nous organisons régulièrement des entretiens de réseau regroupant les professionnels concernés autour du patient. Relayer les informations importantes, dans le respect des règles de confidentialité, orienter le patient auprès de la personne la mieux à même de lui fournir l’aide adapté, font aussi partie de ce type d’intervention qui nous échoit.
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Réseau
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Les personnes en présence entendent toutes la même chose au même moment. Les objectifs sont clairement énoncés. Les rôles et fonctions spécifiques à chacun, face à la situation de soins, s’en trouvent précisés et l’efficacité des interventions renforcée. La recherche de complémentarité évite les redondances et favorise l’économicité des mesures thérapeutiques. Cela permet au patient de visualiser l’équipe constituée autour de lui pour l’aider à se soigner et à s’autonomiser. Pour les professionnels, c’est l’occasion de mieux se connaitre et mieux se comprendre.
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Nous pouvons être ainsi perçus comme une sorte de pivot des prestations prodiguées au patient. Cela implique une bonne connaissance des structures médicaux-social et une bonne collaboration avec ces dernières, ainsi qu’une vision holistique de la situation de soins.
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La qualité de nos soins se mesure avant tout par la satisfaction exprimée par nos patients. Ils nous disent que notre aide leur est précieuse et c'est très gratifiant de l'entendre. Ils nous recommandent à d'autres personnes qui font souvent elles-même, la démarche de nous solliciter. Les médecins, qui sont nos principaux collaborateurs et aussi nos mandants, nous expriment également leur satisfaction et refont appel à nous.
Psydom assure des soins infirmiers spécialisés depuis 2002 avec une reconnaissance qui s'élargit.
Nous utilisons comme il se doit les mesures d'évaluation de la qualité des prestations des infirmiers indépendants mises en place par l'ASI. Ces dernières sont plus longuement décrites dans notre page Cadre légal:
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AUTO-EVALUATION QUALITE
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70.30% |
86.70% |
80.20% |
77.52% |
50.10% |
53.40% |
70.30% |
81.40% |
53.40% |
80.10% |
76.80% |
85.36% |
91.75% |
95.88% |
95.88% |
88.41% |
69.22% |
81.15% |
61.86% |
77.31% |
41.67% |
75.17% |
64.00% |
64.50% |
50.00% |
62.75% |
62.63% |
91.65% |
29.13% |
54.25% |
33.25% |
73.35% |
76.70% |
90.00% |
93.40% |
93.32% |
59.14 |
75.58% |
70.92% |
81.42% |
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Chacun d’entre nous a auto-évalué l’entreprise. Nous reportons ici la moyenne des résultats obtenus.
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CONTRAT POUR L'ASSURANCE QUALITE
PROGRAMME DE L'ASSURANCE QUALITE
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PSYDOM va encore plus loin dans l'évaluation de la qualité de ses prestations, comme vous pouvez le voir dans:
L'enquête satisfaction du corps médical de 2013
et
L'enquête satisfaction de nos patients en 2009
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La psychiatrie ambulatoire bénéficie d'un intérêt et d'une reconnaissance de plus en plus marqués. Cela se constate de façon croissante, tant pour le canton de Fribourg que pour Neuchâtel (et le mouvement est fédéral).
On peut aisément comprendre l'intérêt pour les patients de pouvoir gérer leur maladie dans leur milieu de vie, et de comparer les coûts hospitaliers avec les suivis ambulatoires. L'Office Fédéral de Statistique (OFS) présente les statistiques attestant de la mesure économique de l'ambulatoire, bien comprise par les pouvoirs publiques.
Lorsque nous intervenons pour limiter/prévenir une crise et parfois pour éviter une hospitalisation, il y a économie des coûts financiers ainsi que des coûts humains pour le patient et son entourage. A long terme, cela se traduit aussi par une capacité progressivement accrue des patients à gérer leur maladie de façon plus autonome et donc de réduire le risque de ré-hospitalisation.
Lorsque nous intervenons à la sortie de l'hôpital, cela permet de diminuer la durée de l'hospitalisation (l'encadrement ambulatoire assurant une certaine sécurité), et d'assurer une continuité des soins profitable pour à nouveau diminuer le risque de ré-hospitalisation. On peut dire que la durée moyenne des hospitalisations n'est qu'un aspect, le nombre d'hospitalisation compte pour beaucoup dans la lutte pour diminuer les coûts de la santé en Suisse.
Lorsque nos interventions sont prévues pour un maintien à domicile, il y a bien souvent la notion d'hospitalisation à plus longue échéance (moins dans un processus d'urgence) qui est ainsi évitée.
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Trois types de mandats
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Nous précisons dans nos mandats si l'intervention vise à éviter une hospitalisation, fait suite à une hospitalisation ou pour un maintien à domicile et un renforcement de l'autonomie.
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Statistiques historiques du type d'intervention
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Réduire les hospitalisations
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Un des enjeux des soins ambulatoires est de réduire le nombre et le temps des hospitalisations. Outre d'accroitre sinon la qualité, au moins le confort du patients en s'occupant de lui de façon intégré à son milieu de vie, il faut en plus que le coût de ces soins en soient diminués. Un travail de prévention et d'anticipation des situations de crise, une psycho-éducation à la gestion des symptômes, le tout intégré à la vie quotidienne du patient devrait permettre d'atteindre cet ambitieux objectif. Nous supportons cette visée, dans le sens que pour une fois, l’enjeu économique s'allie harmonieusement à l'aspect éthique (théoriquement en tous cas).
Nous sommes convaincus que les résultats attendus sont là. Malheureusement, comme le souligne nombres d’observateurs des enjeux de santé publique en Suisse, les chiffres permettant la comparaison entre l’ambulatoire (qui est en plein développement) et l’hospitalier, n’existent pratiquement pas. C’est le secteur ambulatoire qui manquerait le plus de données récapitulatives.
Intéressé à comprendre et aussi à décrire notre travail, nous établissons quelques données statistiques représentatives des particularités de PSYDOM.
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Nombre de prises en soins
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Historique de la proportion hommes/femmes
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C’est donc 16% de nos patients qui ont été hospitalisés durant 2010, concomitamment à nos mandats de soins ambulatoires.
Pour une durée moyenne du temps d’hospitalisation de 28 jours avant leur retour à domicile et la reprise de nos soins ambulatoires.
Pour information, l’Observatoire Suisse de la Santé (OBSAN) nous donne pour 2008, une moyenne suisse du temps d’hospitalisation de 31,6 jours. Avec pour Fribourg, un nombre de jours moyen de 33,8 et pour Neuchâtel de 43,9.
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jusqu'à trois hospitalisations par année
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STATISTIQUES MEDICALES DES HOPITAUX EN 2009
DUREES MOYENNES DES SEJOURS HOSPITALIER EN PSYCHIATRIE EN 2008
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Description du mode d'évaluation
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L’Evaluation des soins requis (ESR) a pour but de déterminer le besoin en soins du patient. Elle correspond à des normes légales fixées par l’OPAS, la convention administrative ainsi qu’à des exigences de qualité. L’Etre humain de par sa dimension bio-psycho-social rend l’évaluation des besoins complexe et ce particulièrement en santé mentale. Les modèles incomplets d’ESR ne peuvent rendre que partiellement compte de cette complexité. Pour cette raison, Psydom opte pour un modèle d’évaluation basé sur 2 piliers, un premier subjectif et un deuxième standardisé.
L’exemple schématise ici en détail le processus de soins. L’évaluation tient compte de l’ensemble de l’environnement, des aspects sociaux et culturels du patient. Sa vision subjective de la situation fait partie intégrante de l’évaluation. L’évaluation clinique se base sur des modèles éprouvés tel que CIM-10 ou DSM. Les échelles psychométriques HoNOS et BSCL-53 complètent l’évaluation standard. Les problèmes sont ensuite individualisés. Ils peuvent être formulés en termes de ressource dans un but thérapeutique.
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